mardi 8 avril 2014

« Accostage »







A Montréal, dans le cadre du festival Art Souterrain, dans le complexe Guy Favreau, l’artiste Sophie Cardin a installé une œuvre monumentale qui pousse à la réflexion.

Sophie Cardin est diplômé de l’Académie des Beaux-arts de Rennes, elle a déjà exposé en France, en Belgique et en Russie. Actuellement, basée à Montréal, elle est connue par ses diverses installations.

Art Souterrain est une organisation fondée en 2009, elle présente chaque année des artistes qui installent leurs oeuvres dans les galeries souterraines de la ville de Montréal, le but étant de rendre l’art contemporain accessible à tous.

Parmi plus de cent œuvres présentées cette année, se démarque l’installation de Sophie Cardin. Il s’agit d’une ancre gigantesque en carton qui prend place dans la galerie souterraine créant souvent l’étonnement. A la fois lourde et fragile, l’oeuvre contrastée consiste à explorer le thème de l’immigration et tout ce qui en découle comme sentiments.

Le site de l’artiste Sophie Cardin : ici

vendredi 28 mars 2014

« Lotus Dome »






L’artiste Daan Roosegaarde a créé le « Lotus Dome », une sculpture interactive composée d’une multitude de fleurs d’aluminium. Poésie et technologie sont au rendez-vous.
C’est une grande boule composée de milliers de feuilles d’aluminium baptisée « Lotus Dome » qui suivant la présence ou le toucher des gens, émane des réactions comme des frémissements ou crépitements présentant un étonnant jeu d’ombre et de lumière, qui selon l’humeur du visiteur, entre crainte et émoi capte l’attention.

Le site de l’artiste Daan Roosegaarde : ici.
Plus d'information sur l'installation: ici.

samedi 1 mars 2014

« Waterlilies »




Les « Longwood Gardens » en Pennsylvanie sont célèbres par leurs nénuphars connus dans le monde entier. L’artiste Bruce Munro s’est inspiré des cette particularité pour créer une originale installation mettant en avant cent nymphéas géants formés par 60000 anciens CD qui brillent avec le soleil. La poésie du lieu invite non seulement à la contemplation mais également au questionnement sur l’avenir des matériaux recyclables…

Une installation similaire dont j’avais parlé ici.
Le site de Bruce Munro: ici.
La photo: © Bruce Munro

mardi 23 juillet 2013

C’était … Dynamo







Jusqu’au 22 juillet 2013, l’exposition « Dynamo » n’a cessé d’attirer les curieux de tout âge au Grand Palais. Une rétrospective qui a rendu hommage à plus d’une centaine d’artistes via d’œuvres variés.

Véronique Dollfus n’est pas à sa première scénographie parisienne. Les visiteurs de l’exposition « Dynamo » parcourent les 4000m² du Grand Palais comme s’ils traversaient le temps. De Calder à Kapoor, les images se succèdent et les années se défilent. Sans relâche, les œuvres d’art se dévoilent dans toute leur splendeur en entrainant les spectateurs dans le tourbillon des mouvements continus. 

Par ici, quelques tableaux abstraits bien connus, par là des œuvres tactiles plus ludiques, ailleurs, des montages entiers pour faire participer autrui. Les pièces complètes qui ensorcellent, d’autres qui poussent sagement à la contemplation et encore d’autres qui transportent le spectateur à la frontière de l’irréel.

Des thèmes comme l’ombre et la lumière, la nuit et le jour, le noir et blanc, les différentes couleurs, tous étaient à l’épreuve via un inoubliable voyage cinétique entraînant.     

Pour les plus curieux et tout au long de l’exposition, même le mobilier, signé Vitra et mis à disposition pour l’occasion, était à découvrir.

Venons aux artistes présentés. Non loin de grands noms de l’art comme Marcel Duchamp ou Toni Costa qui vient de disparaître, de nouvelles griffes étaient au rendez-vous comme Ann Veronica Janssens ou Philippe Decrauzat. Sans oublier l’œuvre grandeur nature de Victor Vasarely qui fidèle à soi-même a détourné l’une des ailes du Grand Palais en un prodigieux théâtre éphémère.

Avec « Dynamo », au Grand Palais, l’art était présent sous toutes ses formes et pour tous les âges. Une exposition mémorable vient de tourner la page…

D’autres photos se trouvent sur ma galerie publique : ici.

jeudi 27 juin 2013

« Station to Station »




Il s’agit d’un train qui va transporter à partir du mois de Septembre 2013 et pendant trois semaines des artistes connus (peintres, musiciens, etc…). Il ira de New-York à San Fransisco et fera escale dans des grandes villes comme Chicago et Los Angeles. La fête sera au rendez-vous à bord comme à chacun des arrêts du train. Pas de programme fixe ni des horaires pour les festivités, mais un événement permanent qui compte bouleverser les habitudes et promouvoir l’art dans toutes ses facettes.

C’est une initiative de la part de l’artiste américain DougAitken qui fera partie de la traversée.

Le train ressemble à une œuvre d’art ambulant qui grâce à un manteau de LED change de couleur selon la météo et la vitesse à laquelle il roule.

C’est un passionnant spectacle vivant, à la fois collaboratif et itinérant, une expérience joyeuse, ludique ainsi que sensorielle, un exemple à suivre…

D'autres blogs qui ont parlé de cet évènement: ici.



Photo credit: Rendering of Station to Station train by Doug Aitken. Work in progress. © 2013 Doug Aitken 

jeudi 6 juin 2013

« Scattered Crowd »



William Forsythe est un artiste, danseur et chorégraphe. Avec son installation « Scattered Crowd » Forsythe pousse les limites de l’imagination et plonge le visiteur dans un monde irréel et expérimental. A travers des milliers de ballons de couleur blanche, l’artiste crée un espace incertain où les notions de distance, plein et vide changent de registre. Accompagnée de la musique et pourtant simple à première vue, l’installation s’avère être une expérience sensorielle absolue qui révèle une profonde émotion…

Pour plus d'informations et de photos, voir: ici et .
Les photos: © William Forsythe

mardi 23 avril 2013

"Détails d'architecture"


 A tous mes lecteurs,

Je suis heureuse d'annoncer le déménagement de mon blog Détails et la création de Détails d'architecture.

L'aventure architecturale commencée sur Détails il y a six ans, ne s'arrêtera pas mais elle continue ailleurs.

Quant à l'aventure artistique elle continue ici-même sur Art en Tract...

dimanche 14 avril 2013

En papier...

 


C’est lors du salon international d’art de Madrid (International Art Fair ARCO Madrid 2013) que l’installation de l’architecte Cristina Parreño Alonso a été dévoilée. C’est un ensemble constitué de lustres tubulaires de plusieurs qui s’accordent et se croisent pour former un impressionnant nuage ondulé accroché au plafond. Dans la salle où elle se trouve, l’installation en papier est une gigantesque œuvre d’art qui allie fonctionnalité et esthétisme et c'est à découvrir: ici.

Le site de l’architecte, Cristina Parreño Alonso : ici.

Les photos © Luis Asin

mercredi 3 avril 2013

Ennui (La vie continue)…






 

  

C’est l’intitulé de l’exposition de Jack Pierson qui se déroule jusqu’au 6 avril 2013 à la galerie Thaddaeus Ropac à Paris. Visite.

Né à Plymouth en 1960, Jack Pierson est un artiste interdisciplinaire qui réalise aussi bien la peinture, la sculpture, le dessin mural et la photographie. Les sujets de ses œuvres sont puisés dans la vie réelle, on y trouve des sites existants, des mots saisissants, des lettres gigantesques ainsi que de divers objets tangibles.

L’ennui (La vie continue) est la sixième exposition monographique de l’artiste. A première vue, l’affiche en rouge et noir et ses lettres dorées me semble ordinaire. Pourtant le titre est accrocheur et puis il s’agit de Jack Pierson à Paris, un voyage qui vaut le détour.

A l’entrée se positionne un gigantesque « H » couché en pente qui comme une invitation pointe vers la grande salle inondée de lumière zénithale. En suivant le chemin, le visiteur se retrouve comme transporté dans un monde imaginaire et se met à explorer à l’image d’Alice le terrier qui présente l’art à une autre échelle et aux antipodes du réel.

Un méli-mélo d’immenses lettres en bois de couleur grise meublent l’intérieur. Une sensation étrange s’empare de l’invité qui  paraît minuscule dans ce décor de théâtre et l’incite à une modeste quête du sens et de la reconnaissance. 

Quelques mots en néon colorés et accrochées sur le mur font écho à la réalité, nous sommes bien en 2013, l’exposition finira d’ici une semaine, avis aux amateurs pour aller la visiter…


Les photos : © Sipane Hoh 

mardi 26 mars 2013

« Beau temps / Budtime »


 Anaïs de Chabaneix

 Anaïs de Chabaneix et Arnaud Cohen







« Beau temps / Budisme » c’est l’intitulé de l’exposition personnelle de la jeune artiste Anaïs de Chabaneix présentée à la galerie Laure Roynette qui dure de 23 mars 2013 jusqu’au 18 mai 2013. Récit d’une subtile rencontre  ainsi qu’une découverte pleine de sens.

C’était une belle journée de printemps, le soleil étant au rendez-vous. Un après-midi de Samedi comme un autre quand nous quittions la place des Vosges direction 20, rue de Thorigny.
Le rendez-vous était pris pour l’exposition Beau temps / Budisme. Pourtant, la galerie me semblait bien obscure…

Laure Roynette et l’artiste m’attendaient. Une belle surprise, Arnaud Cohen en personne était de la partie. Une fois à l’intérieur, après quelques mots échangés, l’heure de la présentation arrive.

Soudain, la lumière se fait rare dans la pièce. Sur les murs, nous distinguons un herbier  mis en valeur par un éclairage fragile où les feuilles semblent danser comme des feux follets. Un moment de silence où la contemplation laisse libre cours à l’imagination.   

La présentation continue un éoliphone par ci, un souffle du verrier par là, des baguettes de batteries en verre placées sur une assise en pierre ailleurs, que des contradictions. Avec Anaïs de Chabaneix, tout élément imperceptible en réalité peut trouver une explication.

Et ce tambour alors ? Accroché seul sur un mur au fond de la galerie ? Une feuille de plomb froissée le couvre. Erreur ou plaisanterie ?
Ni l’une ni l’autre, c’est tout voulu. Ici, le plomb n’est que traduction des rythmes qu’il a déjà connu.

Anaïs de Chabaneix n’est pas bavarde, elle explique en peu de mots et laisse place aux diverses sensations qui découlent du silence. Souriante et réservée elle a réussi à métamorphoser l’espace utilisé en un véritable jardin sensoriel.

 « Il y a souvent l’invitation d’un geste, la recherche d’un processus lent et minutieux, la sensation d’avancer à l’aveugle, de marquer des repères ou de se perdre dans l’in-fini. Mon travail cherche à matérialiser un souffle d’inspiration qui retient le support dans l’attente d’un signe (graphique, sonore), que seul le regard vient rompre. » Précise Anaïs de Chabaneix.

Une exposition à ne pas rater…

Pour plus d'informations, voir: ici.
Les photo: © Sipane Hoh